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Publié le 07/10/2020

LA CHASSE AU GASPILLAGE / WILLIAM À MIDI

L’alimentaire, encore trop important.

Le gaspillage alimentaire représentent 10 millions de tonnes d’aliments qui sont perdus chaque année, un casse-tête pour tous les commerçants, mais de nombreuses possibilités sont mises en place afin de leur donner une seconde vie.

4 années se sont écoulées depuis la loi Garrot interdisant aux magasins de détruire ou jeter des aliments encore consommables et en obligeant les grandes surfaces de plus de 400m2 à donner les invendus à des associations afin et limiter le gaspillage. Cette loi est-elle efficace?

16 milliards, c’est le chiffre qui correspond au nombre d’euros perdu chaque année de produit invendu. Certes, le gaspillage est en baisse mais ce chiffre fait encore grincer des dents.

Comment lutter contre ce gaspillage?

Les grands magasins multiplient les idées afin de limiter au mieux les invendus. Notamment en proposant à l’entrée des magasins des produits à date limite de consommation proche, à des prix attractifs ou encore en effectuant des dons alimentaires à des associations.

Les enseignes de destockage, un business model qui minimise le gaspillage.

Les chaînes de magasin de déstockage comme Action ou Stokomani tirent leur épingle du jeu en proposant des produits secs dont la DLC optimale est dépassée, réduisant ainsi le gaspillage. Seul hic, on n’y trouve quasiment pas de produits frais.

Pour les produits non alimentaires (les vêtements, l’électroménager, les jouets etc…). Ces enseignes proposent des prix en moyenne 30 % plus bas que les grandes surfaces traditionnelles. En effet, ces marchandises viennent des invendus chez les grossistes ou encore de restes d’opérations commerciale. La reprise de ces stocks invendus est également une stratégie pour lutter contre le gaspillage.

Les petits commerçants s’impliquent également.

Cependant, donner une seconde vie aux produits est possible pour les grands groupes mais difficilement réalisable  pour les petites structures. Effectuer des dons et promotions demande une logistique importante dont certaines structures ne disposent pas. L’arrivée d’applications comme « Too Good To Go » ou encore « Phénix » à destination des consommateurs qui proposent des alternatives logistique et permettent aux petits commerçants de minimiser les pertes.

Le secteur du textile, un milieu encore trop impacté.

L’alimentaire n’est pas le seul milieu impacté par les invendus, le milieu du textile est aussi fortement touché. Il est estimé entre 10 000 et 20 000 tonnes de textile invendu par an en France. Ce secteur est aussi règlementé et de nombreuses entreprises ont recours aux enseignes de destockage et aux dons. Avec l’interdiction de détruire les invendus (entrée en vigueur en 2022), on espère que cette réflexion s’étendra à toutes les enseignes de prêt-à-porter.

07 octobre 2020

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L’alimentaire, encore trop important.

Le gaspillage alimentaire représente 10 millions de tonnes d’aliments qui sont perdus chaque année, un casse-tête pour tous les commerçants, mais de nombreuses possibilités sont mises en place afin de leur donner une seconde vie.

4 années se sont écoulées depuis la loi Garrot interdisant aux magasins de détruire ou jeter des aliments encore consommables et en obligeant les grandes surfaces de plus de 400m2 à donner les invendus à des associations pour limiter le gaspillage. Cette loi est-elle efficace?

16 milliards, c’est le chiffre qui correspond au nombre d’euros perdu chaque année de produits invendus. Certes, le gaspillage est en baisse mais ce chiffre fait encore grincer des dents.

Comment lutter contre ce gaspillage?

Les grands magasins multiplient les idées afin de limiter au mieux les invendus. Notamment en proposant à l’entrée des magasins des produits à date limite de consommation proche, à des prix attractifs ou encore en effectuant des dons alimentaires à des associations.

Les enseignes de déstockage, un business model qui minimise le gaspillage.

Les chaînes de magasins de déstockage comme Action ou Stokomani tirent leur épingle du jeu en proposant des produits secs dont la DLC optimale est dépassée, réduisant ainsi le gaspillage. Seul hic, on n’y trouve quasiment pas de produits frais.

Pour les produits non alimentaires (les vêtements, l’électroménager, les jouets etc…). Ces enseignes proposent des prix en moyenne 30 % plus bas que les grandes surfaces traditionnelles. En effet, ces marchandises viennent des invendus chez les grossistes ou encore de restes d’opérations commerciales. La reprise de ces stocks invendus est également une stratégie pour lutter contre le gaspillage.

Les petits commerçants s’impliquent également.

Donner une seconde vie aux produits est possible pour les grands groupes mais difficilement réalisable  pour les petites structures. Effectuer des dons et promotions demande une logistique importante dont certaines structures ne disposent pas. L’arrivée d’applications comme « Too Good To Go » ou encore « Phénix » à destination des consommateurs proposent des alternatives logistiques et permettent aux petits commerçants de minimiser les pertes.

Le secteur du textile, un milieu encore trop impacté.

L’alimentaire n’est pas le seul milieu impacté par les invendus, le milieu du textile est aussi fortement touché. Il est estimé entre 10 000 et 20 000 tonnes de textile invendu par an en France. Ce secteur est aussi règlementé et de nombreuses entreprises ont recours aux enseignes de destockage et aux dons. Avec l’interdiction de détruire les invendus (entrée en vigueur en 2022), on espère que cette réflexion s’étendra à toutes les enseignes de prêt-à-porter.

Retrouvez l’intervention de Rodolphe Bonnasse dans l’émission « William à midi » sur le replay C8.

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