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Publié le 08/06/2018

LECLERC RATURÉ ET CORRIGÉ PAR LE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE

Une jolie occasion de faire en même temps la promotion de la loi anti-fake news.

LECLERC – « FAKE NEWS », s’indigne la majorité LREM ce mercredi 13 Juin. Plusieurs députés en Marche ont relayé la version revue et corrigée par le ministère de l’Agriculture d’une campagne de communication du groupe Leclerc. La campagne de communication qui s’attaque à une des mesures de la loi Agriculture et Alimentation portée par le gouvernement.

Le groupe de grande distribution est vent debout contre la majoration de 10% du seuil de revente à perte. C’est-à-dire l’impossibilité pour les grandes surfaces de revendre un produit moins de 10% en dessous du prix auquel il a été acheté. Jusqu’à présent, la législation actuelle interdit simplement la revente à perte.

Pour Leclerc, qui a construit sa renommée grâce à des prix de vente les plus bas possible. Une telle mesure n’est pas sans risque, puisqu’elle reviendrait à faire augmenter le coût de revente des produits. Le groupe de Michel-Edouard Leclerc a donc lancé dès le mois de mars une campagne de communication. Où il affirme qu’ »augmenter le prix des grandes marques n’améliorera rien. Ni le revenu de nos agriculteurs, ni le pouvoir d’achat des Français. Et pour donner plus de poids à ses arguments, la coopérative a commandé une étude, qui a livré fin mai son verdict.

Le résultat s’affiche désormais en grand sur l’affiche de Leclerc.


C’est confirmé, une augmentation de 10% des prix coûtera plus de 1,7 milliard d’euros aux Français sans bénéficier aux agriculteurs.

 La loi E.G.A aura pour double effet d’augmenter le prix de revente de certaines denrées alimentaires, réduisant ainsi directement le pouvoir d’achat des consommateurs, et de baisser le prix d’achat de certains produits, réduisant ainsi directement la marge des fournisseurs et notamment des agriculteurs », peut-on ainsi lire.

Mais ces affirmations ont provoqué la colère de la majorité, jusqu’au ministère de l’Agriculture. Ce dernier a donc publié sur Twitter ce mercredi une version revue et corrigée de l’affiche. Le gouvernement revient notamment sur le nombre de produits concernés par cette mesure. Par la suite, il reporte la responsabilité des prix (de vente comme d’achat) sur les distributeurs.

« Certains veulent juste continuer à faire du profit sur la guerre des prix qui ruine nos producteurs et nos éleveurs », tacle le gouvernement.

La version du gouvernement a été relayée par de nombreux élus LREM. Les élus, qui en ont profité pour faire d’une pierre deux coups en vantant l’intérêt de la loi anti-fake news, et dont le vote a été repoussé à l’été 2018.

Mais Michel-Edouard Leclerc n’a pas vraiment apprécié d’être accusé de propager des « fake news ».

« Sans vouloir être professoral. Je rappellerai toutefois à la députée Verdier-Jouclas qu’elle n’a matériellement pas pu voter la loi anti-Fake News puisque la discussion de celle-ci a été ajournée et reportée en juillet! Qui est donc dans la manipulation de l’information? », a-t-il lancé, interrogé par Le HuffPost.

Par : Par Jade Toussay
Source : Huffingtonpost

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Une jolie occasion de faire en même temps la promotion de la loi anti-fake news.

LECLERC – « FAKE NEWS », s’indigne la majorité LREM ce mercredi 13 Juin. Plusieurs députés en Marche ont relayé la version revue et corrigée par le ministère de l’Agriculture d’une campagne de communication du groupe Leclerc. La campagne de communication qui s’attaque à une des mesures de la loi Agriculture et Alimentation portée par le gouvernement.

Le groupe de grande distribution est vent debout contre la majoration de 10% du seuil de revente à perte. C’est-à-dire l’impossibilité pour les grandes surfaces de revendre un produit moins de 10% en dessous du prix auquel il a été acheté. Jusqu’à présent, la législation actuelle interdit simplement la revente à perte.

Pour Leclerc, qui a construit sa renommée grâce à des prix de vente les plus bas possible. Une telle mesure n’est pas sans risque, puisqu’elle reviendrait à faire augmenter le coût de revente des produits. Le groupe de Michel-Edouard Leclerc a donc lancé dès le mois de mars une campagne de communication. Où il affirme qu’ »augmenter le prix des grandes marques n’améliorera rien. Ni le revenu de nos agriculteurs, ni le pouvoir d’achat des Français. Et pour donner plus de poids à ses arguments, la coopérative a commandé une étude, qui a livré fin mai son verdict.

Le résultat s’affiche désormais en grand sur l’affiche de Leclerc.

C’est confirmé, une augmentation de 10% des prix coûtera plus de 1,7 milliard d’euros aux Français sans bénéficier aux agriculteurs.

La loi E.G.A aura pour double effet d’augmenter le prix de revente de certaines denrées alimentaires, réduisant ainsi directement le pouvoir d’achat des consommateurs, et de baisser le prix d’achat de certains produits, réduisant ainsi directement la marge des fournisseurs et notamment des agriculteurs », peut-on ainsi lire.

Mais ces affirmations ont provoqué la colère de la majorité, jusqu’au ministère de l’Agriculture. Ce dernier a donc publié sur Twitter ce mercredi une version revue et corrigée de l’affiche. Le gouvernement revient notamment sur le nombre de produits concernés par cette mesure. Par la suite, il reporte la responsabilité des prix (de vente comme d’achat) sur les distributeurs.

« Certains veulent juste continuer à faire du profit sur la guerre des prix qui ruine nos producteurs et nos éleveurs », tacle le gouvernement.

La version du gouvernement a été relayée par de nombreux élus LREM. Les élus, qui en ont profité pour faire d’une pierre deux coups en vantant l’intérêt de la loi anti-fake news, et dont le vote a été repoussé à l’été 2018.

Mais Michel-Edouard Leclerc n’a pas vraiment apprécié d’être accusé de propager des « fake news ».

« Sans vouloir être professoral. Je rappellerai toutefois à la députée Verdier-Jouclas qu’elle n’a matériellement pas pu voter la loi anti-Fake News puisque la discussion de celle-ci a été ajournée et reportée en juillet! Qui est donc dans la manipulation de l’information? », a-t-il lancé, interrogé par Le HuffPost.

Par : Par Jade Toussay
Source : Huffingtonpost

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